Le 5 août 1905, le Consistoire de Paris crée l’Association de Bienfaisance parmi les protestants de Paris et de la Seine dont le siège se situe à l’Oratoire du Louvre.
Le 13 août 1906, cette institution, ancêtre du CASP, est reconnue d’utilité publique.
Le 1er janvier 1956, le CAS (Centre d’action sociale) est créé par la réunion de deux institutions : l’Association de Bienfaisance et la Délégation générale des diaconats des Églises réformées.
Il se veut un organisme de formation et d’information, une cellule de travail, un laboratoire de recherche et non pas un organisme d’action sociale.
Le 13 mai 1981, l’Association de Bienfaisance devenue depuis 1968 l’Association d’Entraide est transformée en CASP-RP* (Centre d’action sociale protestant dans la région parisienne). Il s’oriente vers une action sociale délibérément ouverte aux non-protestants, embauche une première assistante sociale et reçoit des subventions publiques.
Confrontée à l’émergence grandissante de nouvelles formes de détresse et d’exclusion, l’association développe alors ses activités en mettant en place
des structures et des services plus spécialisés.
(* à cette appellation officielle, s’est substitué le nom
d’usage : CASP (Centre d’action sociale protestant).
Le CASP emploie déjà 75 salariés… et pour mener à bien ses projets et répondre à la multiplicité des attentes des plus démunis, le CASP se doit désormais d’inventer sans cesse de nouvelles formes de solidarité, d’accompagnement et de partage, ce qui demande de la part de toutes les équipes un professionnalisme exigeant et dynamique.
Fort de ses équipes pluridisciplinaires et de ses bénévoles, et avec le soutien de ses donateurs, le CASP gère alors une trentaine de services ou structures. Il assure déjà au cours de l’année plus de 450 000 nuitées d’hébergement et l’accompagnement de 25000 personnes.
Avec 360 salariés et une centaine de bénévoles, le CASP est aujourd’hui l’une des plus importantes associations parisiennes de lutte contre les exclusions. Accueillir, orienter, accompagner en vue de la réinsertion sont désormais les quatre maîtres mots qui caractérisent son travail.
En janvier 2015 l’association a fusionné avec la Clairière et gère depuis le 1er janvier un centre social, une action petite enfance (LAEP) et une action de prévention spécialisée.
Depuis le 1er juillet 2016 une fusion avec l’association Arapej amène le CASP à s’ouvrir au public en détention, sortant de prison ou placé sous main de justice, et à se déployer sur 6 départements de la région Ile-de-France.